Comprendre la douleur

Certains traitements demandent un accompagnement, car certains peuvent affecter temporairement la mobilité ou les réflexes.

Il est préférable d'attendre la fin du traitement initial avant de modifier la médication. Si la personne ressent un soulagement significatif, elle pourra diminuer graduellement sa médication avec mon aide ou celle de son Médecin de famille.

Il est préférable d'attendre la réponse aux traitements avant le retour à une activité quotidienne ou travail, souvent une approche graduelle à faible intensité et durée sera privilégiée.

Plusieurs traitements vont demander des traitements de maintenance afin de continuer à garder le même niveau de diminution de douleur. Mais d'autres traitements ne comportent aucune maintenance, car il atteint un plateau. Ceci dépend de votre condition et à quel niveau de sévérité cette condition se trouve.

La cortisone peut contribuer à augmenter le risque d'ostéoporose, surtout si les traitements comportent une dose élevée et sont fréquents. Toutefois dans certains cas, ils permettent aux personnes d'être plus mobiles, favorisant l'activité physique qui augmente l'ossification. L'âge aussi peut être un facteur à considérer, une approche plus conservatrice sera choisie chez les patients plus jeunes dans l'optique d’éviter une exposition à long terme. Tandis que chez les patients âgés, la qualité de vie et la mobilité seront des facteurs importants dans la prise de décision.

La méthadone sont la forme de comprimés et non de liquide est utilisé en douleur chronique souvent chez des patients qui éprouvent de la tolérance aux opiacés (quand les opiacés fonctionnent moins) à cause d'une exposition prolongée. La méthadone est aussi très efficace dans le traitement de la douleur neuropathique (d’origine nerveuse).

Les perfusions de kétamine en douleur chronique vont être utilisées dans les situations où les traitements conventionnels (injections, médication) sont inefficaces ou plafonnent. Pour le traitement de la dépression, la kétamine est utilisée chez des patients qui ne répondent pas à au moins deux antidépresseurs. Ainsi certains patients qui reçoivent la perfusion de kétamine pour le traitement de leur condition de douleur, vont rapporter une amélioration de leur humeur.

Cela dépend de plusieurs facteurs, entre autres de la dose de morphine à substituer, de la durée d'utilisation de la morphine, de la condition de douleur qui affecte le patient. Ce que j'ai constaté dans ma pratique est qu'utiliser en co-analgésie, le Cannabis a tendance à réduire les doses de morphine nécessaire.

L'objectif des traitements n'est pas de guérir le patient, mais de le soulager, soit une baisse d'au moins 30% de sa douleur initiale, tous les traitements ne donnent pas les mêmes résultats d'un patient à l'autre, sachant que la maladie diffère, sa chronologie et surtout la personne.

La médication analgésique, les perfusions intraveineuses analgésiques, le cannabis médical sont des options disponibles.